L’innovation qu’elle soit sociale, technique ou technologique est au cœur des préoccupations du mouvement Hlm régional. Conscients de la responsabilité que leur confère leur mission d’intérêt général, les organismes Hlm Hauts-de-France sont des acteurs essentiels des stratégies visant l’amélioration de l’efficacité de l’habitat et du bien-vivre ensemble, contribuant ainsi à la plus-value sociale pour les locataires, les collectivités et les territoires.
Ainsi, et alors que le bâtiment est le deuxième secteur en termes d’émission de gaz à effet de serre après le transport, les organismes du mouvement Hlm Hauts-de-France sont plus que jamais engagés dans des politiques et des initiatives de réduction de leur empreinte carbone, dans l’objectif national de neutralité annoncé pour 2050.
Cet horizon est un challenge que chaque bailleur a inscrit dans sa feuille de route pour les années à venir. Cependant, la mobilisation en territoire ne saurait faire l’économie de l’accompagnement national et d’une politique ambitieuse sur un sujet aussi important. Dans ce cadre, le gouvernement a annoncé un plan de relance prometteur consacré à la rénovation énergétique des logements. Bénéficiant d’une enveloppe de 500 millions d’euros, ce plan d’envergure doit permettre d’accélérer les réhabilitations en ciblant prioritairement les « passoires thermiques » dont la suppression est souhaitée pour 2023.
Nous le savons, les efforts engagés par l’ensemble des organismes au niveau national ont déjà permis de réduire considérablement le volume de logements ayant un indice de performance énergétique défavorable. Les chiffres en attestent avec seulement 7% de logement sociaux sous étiquettes F et G, contre 19% pour le parc privé. Une fois encore, la capacité d’intervention des bailleurs sociaux permet de proposer des logements mieux isolés, plus confortables et répondant aux attentes des locataires et des territoires. Plus qu’une réponse à la règlementation, c’est bien une ambition responsable partagée par l’ensemble de la profession qui aujourd’hui se concrétise avec un parc efficient.
Un accompagnement pour intensifier la rénovation du parc social :
Le Prêt vert… comment ça marche ?
La Banque Postale qui accompagne actuellement 7 bailleurs sociaux sur 10 dans leurs projets, a développé une offre de prêts verts pour se positionner auprès des opérateurs de logement social comme acteur de référence du financement à forte valeur ajoutée écologique.
Cette offre spécifique dédiée aux organismes Hlm contribue à un financement plus responsable en ciblant des investisseurs éthiques qui se préoccupent des projets et de leurs impacts environnementaux. Véritable levier financier, cette offre permet de promouvoir des démarches qui auront une incidence écologique, sociale et économique.
« 4 thématiques éligibles au Prêt Vert »
Pour souscrire au Prêt Vert, l’organisme doit présenter sa démarche éligible à la Banque Postale. Lors de la souscription du prêt, le bailleur social s’engage à fournir des éléments sur son projet permettant de mesurer son impact environnemental. Ces éléments sont en effet attendus par les investisseurs des obligations vertes qui veulent s’assurer des effets positifs du projet.
Important : une partie de ce financement vert peut être autofinancé par le Certificat d’Économie d’Énergie (CEE). L’organisme bancaire peut aider les bailleurs sociaux à identifier les aides auxquelles ils ont droit en fonction de leurs projets (subventions, CEE) afin de diminuer leur reste-à-charge et favoriser le déploiement de la démarche.