L’édition du CECIM 2021 s’est tenue ce mardi 16 mars de 11h00 à 12h00 sur la base d’un nouveau format « Conférence live » adapté aux contraintes sanitaires.
Comme chaque année, le programme a permis de donner la parole aux membres du CECIM, à la FPI, à l’Union Régionale pour l’Habitat Hauts-de-France, à la Chambre interdépartementale des notaires Nord-Pas-de-Calais et enfin à la FNAIM.
En synthèse…
La présentation des chiffres 2020 par le CECIM fait état :
Ces tendances se renforcent d’autant plus sur les zones métropolitaines (Amiens et Lille). Néanmoins, la Région Hauts-de-France laisse apparaitre des baisses relativement moins importantes qu’au niveau national. Si l’effondrement du marché immobilier pressenti ne s’est pas produit sur nos territoires, les tendances à la baisse n’en demeurent pas moins très préoccupantes.
Les chiffres à retenir :
L’activité du logement social 2020
Mais dans un contexte où France Relance occulte le soutien à la production de logement, il parait impératif de :
« Transformer l’essai« et traduire en ordres de service les opérations financées en 2021 : enjeu d’une mobilisation de toute la chaîne des acteurs pour accélérer la mise en œuvre des projets.
Recréer les termes d’un COMPROMIS entre l’urgence à construire et « l’acceptabilité citoyenne et politique » des programmes de construction
Faciliter l’accès au foncier, simplifier les procédures d’élaboration et d’instruction des projets pour ÊTRE A LA HAUTEUR DES BESOINS SUR LES TERRITOIRES
POUR ALLER JUSQU’AU BOUT DES AMBITIONS DE L’ANRU en région, mobiliser les 2 milliards d’euros supplémentaires accordés à l’ANRU
Règlementation environnementale 2020 : prendre en compte les contraintes POUR NE PAS CRÉER DE RUPTURE DANS LA DYNAMIQUE RÉGIONALE DE LA CONSTRUCTION : « le mieux peut être l’ennemi du bien« .
Ne pas opposer les dispositifs d’ACCESSION SOCIALE (BRS, PSLA…) mais travailler sur leurs complémentarités.
Engager une réflexion sur le LOGEMENT DE DEMAIN dans un contexte du zéro artificialisation nette.
Quelles sont les perspectives et les risques identifiés pour le marché en 2021 ?
L’ensemble des acteurs interviewés sont unanimes : il y a quelques bonnes nouvelles (maintien des dispositifs fiscaux et bancaires incitatifs, taux d’emprunts exceptionnellement bas …), mais la liste des freins reste beaucoup trop longue pour rassurer la profession.
L’avis est unanime : si l’affrontement de ces difficultés ne fait pas l’objet d’une mobilisation forte de toutes les parties prenantes de l’acte de construire (assouplissement réglementaire, libération de foncier , amélioration de l’acceptabilité…), l’impact sur le marché régional sera catastrophique notamment sur les zones les plus tendues (épuisements des stocks, flambée des prix…).
A contrario, le marché de l’ancien parait très résilient comparativement au neuf
Par ailleurs, la FNAIM évoque une aggravation de la pénurie de l’offre locative privée, l’offre restant très insuffisante pour répondre à la demande.
Pour en savoir plus :