LA VILLE SIGNE AVEC PLUS DE 100 PARTENAIRES
LE « PACTE LILLE BAS CARBONE » DONT 12 BAILLEURS SOCIAUX
« UN PACTE AMBITIEUX QUI SCELLE AVEC LES PARTENAIRES DE L’IMMOBILIER, DE LA CONSTRUCTION ET DE L’AMÉNAGEMENT, DES ENGAGEMENTS OPÉRATIONNELS EXIGEANTS EN FAVEUR DU CLIMAT, DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA SANTÉ. «
Ce Pacte volontariste et fédérateur est exceptionnel par les engagements ambitieux qu’il scelle entre la Ville de Lille et ses partenaires et par le large soutien qu’il recueille pour y parvenir. Il permet l’application immédiate à tous les projets résidentiels et tertiaires, publics et privés, d’aménagement, de construction et de rénovation, d’exigences opérationnelles ambitieuses visant à réduire l’impact du bâtiment sur le climat, l’environnement et la santé.
Il s’appuie sur l’expertise de différents partenaires nationaux et régionaux reconnus : le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB), l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME), Atmo Hauts-de-France (association agrée de surveillance de la qualité de l’Air) et le CD2E, accélérateur de l’éco-transition dans les Hauts de France.
Les 12 bailleurs signataires :
Le Pacte comprend une centaine d’exigences opérationnelles relatives à 6 priorités collectivement définies :
• L’Energie et l’eau,
• Les Matériaux bas carbone et l’Economie circulaire,
• La Nature, la biodiversité et l’agriculture urbaine,
• L’Adaptation au changement climatique,
• La Mobilité durable,
• Le Bien-être des habitants.
Le champ de déploiement de ce Pacte s’applique à tous les projets d’aménagement, de construction et de rénovation, qu’il s’agisse de logement ou de tertiaire.
90 exigences dites « Socles » s’appliquent de manière systématique à toutes les opérations résidentielles et tertiaires, par exemple :
• Privilégier le raccordement au réseau de chaleur urbaine
• Réorganiser le réemploi à l’échelle de l’opération (terres, gravats, matériaux…)
• Réaliser un diagnostic écologique du site incluant des préconisations pour la conception
• Végétaliser toutes les toitures terrasses en leur donnant une fonction support de biodiversité
• Réaliser un schéma des mobilités à l’échelle de l’opération
• A proximité des voies ferrées, intégrer l’étude des vibrations dans l’étude acoustique
Elles sont complétées par d’autres exigences dites « avancées » , au choix de chaque partenaire, par exemple :
• Couvrir a minima 60% des consommations par des énergies renouvelables ou de récupération ou couvrir 100% des consommations par des énergies très faiblement carbonées
• Incorporer au bâtiment a minima 18kg/m² de SDP de matériaux biosourcés
• Dédier des surfaces à l’activité potagère pour les habitants
• Concevoir le projet en s’appuyant sur une simulation thermique dynamique
• Mettre à disposition des habitants un service de mobilité partagée
A la croisée des politiques d’urbanisme et de climat, ce Pacte Lille Bas Carbone marque une volonté d’accélération et de massification de la transition écologique lilloise, effective dès l’été 2021 sur la base d’exigences concrètes et complètes. Il place Lille au rang des toutes premières villes françaises dotées d’un cadre d’action si ambitieux et fédérateur.
Nous ne pouvons que saluer l’ambition du projet et le colossal travail de concertation qu’à représenté l’élaboration de ce Pacte. De nombreux bailleurs ont contribué à la définition de ces engagements qui seront mis à l’épreuve dès cette année dans le cadre des nouveaux programmes.
Le temps de l’évaluation sera également primordial, afin de réussir à maintenir le juste équilibre entre innovation et massification permettant aux bailleurs de conserver l’effort de production.
Pour en savoir plus, rdv sur le site de la Ville : https://www.lille.fr/Vivre-a-Lille/Lille-Durable/Pacte-Lille-Bas-Carbone/Pacte-Lille-Bas-Carbone